Arc en Ciel au dessus de l’église
Charmes est un vieux village, signalé dans les temps très anciens sous le nom de Calma puis de Carpinetum ou Carpini Ad Rupen
Au Xe siècle, il existait un monastère et une chapelle consacrés à Saint Florentin, patron des bergers. Elle appartenait aux Bénédictins de Saint-Mansuy de Toul. Quelques familles auraient construit leurs cabanes autour de la chapelle et c’est ainsi que serait né le village de Charmes-la-Côte.
Ce village était de la souveraineté des évêques de Toul et fut vendu en 1624 au duc de Lorraine.
Avant la Révolution, les religieuses du Saint-Sacrement de Toul, les bénédictins et les lazaristes, possédaient des terres sur le territoire de Charmes-la-Côte. En 1793, ces terres furent partagées entre les habitants puis en 1807, elles passèrent à la commune qui les loua à son profit.
De par sa situation géographique et les faibles moyens de communication desservant le village, les habitants, dont la principale culture était la vigne, avaient du mal à écouler leur vin. De plus, ils cultivaient également le cassis, les cerises, les pommes et les poires. La vente de ces fruits représentaient une source importante de revenus pour la commune.
rue Haute, actuelle rue Bellevue
rue Basse, actuelle rue du Progrès
Café du Commerce
Histoire de Charmes-la-Côte par Jacques Jaron, d’après le recueil d’Ernest Loppinet.